Dans le domaine de la prévention des chutes et fractures, l’éventail des mesures d’efficacité démontrée s’est encore élargi (exercice à domicile, protecteurs de hanche), tandis que le bénéfice de la thérapie hormonale substitutive dans cette indication est mis en doute pour les patientes âgées. En prévention cardiovasculaire, une analyse secondaire de l’étude LIPID a démontré des bénéfices absolus supérieurs chez les participants âgés (65 à 75 ans) par rapport aux plus jeunes (31 à 64 ans) pour pratiquement tous les événements cardiovasculaires. Sur un plan moins pragmatique, nous signalons un article décrivant un cadre conceptuel appliqué à la prise de décision dans le dépistage oncologique chez les patients âgés, mais qui pourrait bien se révéler utile dans d’autres types de décisions thérapeutiques les concernant. L’actualité psychogériatrique a été marquée par l’extension des indications aux traitements par inhibiteurs de la cholinestérase lors d’atteinte plus sévère dans la maladie d’Alzheimer, dans d’autres types de démences et dans le traitement des troubles du comportement liés aux démences.
Quels bénéfices apportent les suppléments protéino-énergétiques aux patients âgés malnutris ou à risque de malnutrition? Combien de jours traiter les infections urinaires basses chez la femme âgée? La substitution en vitamine D a-t-elle une place dans la prévention des chutes? Les traitements procognitifs (inhibiteurs de l’acétylcholinestérase, mémantine) sont-ils efficaces chez les patients souffrant de démence de la maladie d’Alzheimer ou de Mild Cognitive Impairment (MCI)? Au tant de questions auxquelles cette revue tente d’apporter des réponses en présentant une sélection d’articles qui nous ont paru apporter une contribution significative à la prise en charge de ces problèmes cliniques fréquents chez les personnes âgées.
La prévalence des maladies cardiovasculaires chez les personnes âgées donne à la prévention cardiovasculaire une importance particulière dans cette population. L’hypercholestérolémie est un facteur de risque majeur chez les personnes âgées et même très âgées (au-delà de 90 ans) mais les données à disposition pour décider d’une intervention thérapeutique ne sont pas spécifiques à ce segment de la population, expliquant de grandes variations de pratique. Si les évidences semblent suffisantes pour envisager un traitement de prévention secondaire chez des octogénaires (y compris en présence d’un cholestérol normal), de nombreuses questions restent ouvertes concernant les limites d’un traitement en prévention primaire ou chez les individus plus âgés.
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